Le taxi m’emmenait à la gare du Sud. Mes parents étaient partis pour la guerre, et à cette heure-ci, ils devaient déjà être mort, je tenais mon chat Gribouille dans mes bras pour me soulagé. Oui, car j’avais peur, peur de là où on m’emmenait, de ce que cette magnifique et intrigante jeune femme nommée Mariane avait dit hier, quand elle avait dit que je ne devais pas aller au pensionnat St Jonshon, mais à Spikhill, et aussi j’avais peur pour mes parents, et, j’avais depuis hier, tous mes membres de la tête aux pieds qui tremblaient. Pour faire court, j’avais l’impression de ne plus être moi-même, moi, Aurore Joyane. A cause de la guerre, j’avais du tout quitter, mes amis, mon petit ami, qui de toute façon, j’allais quitter à cause de son comportement, et d’autres choses encore. Vous allez rire quand je vous dirais que mon ex-petit ami s’appelle Valentin, pas très romantique tout ça… Bon, en gros, je ne savais pas où j’allais vraiment, ce qui allait m’arriver, ni ce que j’allais devenir, voilà ce que je garde comme souvenir à seize ans. J’interrompis ma narration intérieure lorsque le taxi s’arrêta. On était enfin arrivé à la gare, car le trajet m’avait parut durer une éternité. Le chauffeur sortit de la voiture, et m’ouvrit la porte avant d’aller chercher un chariot pour mettre ma valise et la cage avec Gribouille dedans dessus. Je remerciai le chauffeur, le paya, le salua d’un signe de tête, puis je pris la direction de l’ascenseur avec le chariot. Je regardais autour de moi pour examiner les lieux : les murs étaient peints de gris et de jaune avec écrit dessus « F4 », qui signifiait l’étage et l’allée. Je fus étonnée quand je m’aperçus qu’il y avait peu de voitures. Sans m’en rendre compte, j’accélérais le pas, et mes longs cheveux bruns flottaient derrière moi. Une fois devant l’ascenseur, j’appuya sur le bouton pour l’appeler. Il arriva trois secondes après, et personne n’en sortit. Je poussai mon chariot dans l’ascenseur, et appuya sur le bouton pour avec le chiffre zéro. Dès que l'ascenseur commença à monter, Gribouille poussa un miaulement qui me fit ricaner. Je me regardais dans le miroir de l'ascenseur; mes cheveux étaient détachés, ma frange tombait sur mon front et s'arrêtait juste sur mes yeux verts émeraudes, qui pétillaient. Mes joues étaientplus claires que d'habitude, moi qui avait la peau un peu foncée.